Le système digestif est généralement l’épicentre de nos inconforts quotidiens : reflux gastro-œsophagien, dyspepsie, ballonnements, flatulences… Tout cela génère des perturbations physiques et mentales, impactant notre bien-être. Peut-être pensons-nous que notre génétique est à blâmer, mais dans la plupart des cas, c’est nous qui provoquons ce trouble et, dans la plupart des cas, il a tendance à devenir chronique.
Composition du système digestif
Le système digestif s’étend de la bouche à l’anus, constitué d’une muqueuse d’une superficie d’environ 400 m², qui abrite des glandes, son propre système immunitaire, un réseau neuronal autonome et le microbiote intestinal.
C’est une fenêtre d’interaction très importante avec notre monde extérieur : elle nous donne le privilège de nous nourrir et nous défend contre les pathogènes. Son innervation exquise par le nerf vague se connecte intimement au cerveau, c’est pourquoi il est fortement influencé par les états émotionnels qui, à leur tour, auront un impact sur le système digestif.
Toutes ses composantes sont interdépendantes, maintenir un équilibre ensemble est donc synonyme de santé optimale.
Microbiote
Le microbiote ou microflore est l’ensemble des micro-organismes qui coexistent en symbiose avec nous, il couvre tout le tube digestif, et sa concentration est variable, étant la partie la plus peuplée au niveau du gros intestin. Ils constituent environ 2 kilos du poids corporel total et constituent une véritable entité de chaque individu, car elle est composée de micro-organismes indigènes, pérennes, et d’autres acquis, transitoires.
Les espèces indigènes commencent à s’établir dès le stade intra-utérin en raison de l’influence génétique et, par la suite, cette diversité se développera pendant l’accouchement et l’allaitement jusqu’à la première année de vie. À l’adolescence et à l’âge adulte, ce microbiote atteint sa maturité et reste généralement stable jusqu’à un âge avancé.
Les espèces transitoires sont fondamentalement modulées par le régime alimentaire et le mode de vie qu’elles acquièrent.
Types de micro-organismes
Le microbiote est majoritairement composé de bactéries, avec une minorité de virus et de champignons. Il existe une population bactérienne très diversifiée, pouvant atteindre jusqu’à 100 000 milliards d’espèces différentes, avec une concentration variable dans tout le tube digestif.
Les espèces les plus abondantes sont les Firmicutes, qui représentent 60 à 80 % (surtout Ruminiococcus, Clostridium et Lactobacillus) ; Les Bacteroidetes, qui représentent entre 20 et 30 % (en soulignant Bacteroides, Prevotella et Xylanibacter), et les Actinobacteria, représentent une minorité d’environ 10 % (avec prédominance du genre Bifidobacterium).
Le microbiote ou microflore, est l’ensemble des micro-organismes qui coexistent en symbiose avec nous, couvrant l’ensemble du tube digestif, avec une concentration variable, étant maximale au niveau du gros intestin.
Dynamisme bactérien
Les changements dans l’agriculture, puis dans l’industrie alimentaire, ont affecté la composition du microbiote humain tout au long de son évolution, ce changement étant plus radical au cours des dernières décennies. Il est significatif que les pays développés connaissent une perte de biodiversité par rapport aux pays sous-développés.
Chez une personne en bonne santé, il existe un rythme circadien de bactéries toutes les 24 heures, c’est-à-dire un cycle biologique avec une prédominance diurne de Firmicutes et une prédominance nocturne de Bacteroidetes.
De même, un renouvellement des muqueuses se produit tous les 7 jours, donc un nouveau cycle de cet écosystème microbien va se produire à chaque fois.
Con frecuencia se genera un crecimiento desproporcionado de Firmicutes, lo que va a alterar ese ritmo circadiano, al igual que el buen dinamismo del resto de especies. Este desequilibrio puede deberse a una mala dieta, por exceso de consumo de carnes, azúcares y carbohidratos refinados, o a ciertos medicamentos como los antibióticos. Las consecuencias serán un déficit de síntesis endógena de unos ácidos grasos de cadena corta, como el butirato y el propionato. El butirato actúa como regulador inflamatorio e inmunitario, y el propionato como neurotransmisor, disminuyendo el apetito y el vaciado gástrico. Por lo tanto, una disbiosis puede engendrar una inflamación digestiva crónica, con tendencia a intolerancias alimentarias, y a conductas patológicas, con una apetencia específica por esos los alimentos poco saludables favorecedores de esta especie bacteriana. Esto se traducirá en digestiones difíciles, meteorismo, mayor ganancia ponderal, resistencia a la insulina, y sus consecuentes efectos cardiovasculares e inmunológicos, si se perpetúan en el tiempo.
Es por ello, que cortar de forma temprana ese ciclo patológico intestino-cerebro, es fundamental para poder llevar a cabo unos buenos hábitos alimentarios – conductuales, y restablecer nuestro ecosistema interno. Si bien, todo comienzo no es fácil, sobre todo en las primeras fases de este cambio de homeostasis, serán necesarias unas buenas estrategias de gestión emocional, y unas alternativas alimentarias para afrontar esa irritabilidad e impulsividad que caracteriza a este proceso.
Cómo cuidar nuestra flora intestinal
Los factores a tener en cuenta para mantener una buena microbiota, deben considerarse como un todo, ya que actuarán de forma sinérgica, siendo poco eficaces de forma aislada. Otro aspecto a tener en cuenta, es el mantenimiento a largo plazo de estas rutinas beneficiosas que veremos a continuación:
Prebióticos
Son los nutrientes que necesita la microbiota para funcionar y reproducirse correctamente. Se consideran probióticos beneficiosos las fibras solubles que podemos encotran en frutas enteras, verduras y almidón modificado. Su consumo diario, y variado, estimula la diversidad bacteriana. En ocasiones, se pueden aconsejar prebióticos de calidad en suplementos como el que nos ofrece Zinobiotic+.
Protectores de la mucosa intestinal
Si la mucosa intestinal está alterada, la microbiota también se verá afectada. Es por ello que debemos ingerir alimentos que contengan los nutrientes protectores de la mucosa intestinal como omega 3, la vitamina D, el zinc, selenio y glutamina.
Probióticos
Los probióticos son las bacterias que forman la microbiota. Mediante la dieta, podemos modular la diversidad bacteriana, según los prebióticos que consumamos, pero también podemos ingerir productos fermentados de forma regular, o suplementos en periodos determinados como la toma de un antibiótico, cambios bruscos de alimentación o estrés.
Gestión emocional
Los estados emocionales, sobre todo el estrés, van a perturbar nuestra microbiota, con alteraciones de la motilidad intestinal, y un aumento de la inflamación de la mucosa.
Como puedes comprobar, cuidar de nuestra microbiota es una tarea primordial para mantener una armonía interna.
Sé activo en el cuidado de tu salud.